Nouveaux navires - Test fermé 12.5

Le croiseur espagnol Numancia et le cuirassé italien Ruggiero di Lauria ont été ajouté au jeu.

Croiseur espagnol Numancia, rang VIII


L'un des projets de croiseur respectant les limitations du traité de Washington proposés à la marine espagnole par Vickers-Armstrongs était basé sur la coque des navires de la classe Emerald, mais avec sept canons de 203 mm répartis dans une tourelle triple et deux tourelles doubles. Pour que les moteurs restent compacts, les chaufferies et des salles des machines ont été arrangées en ligne. Le navire devait être plus rapide que la classe Emerald, et l'installation d'une catapulte à hydravion était également envisagée. Cependant, la version du projet qui a servi de base à la classe Canarias a été choisie à la place.

Le Numancia est armé de sept canons de 203 mm; trois en tourelle triple à l'avant, quatre en tourelles doubles à l'arrière. Ces canons tournent plutôt vite pour leur calibre, mais leur portée est limitée et leurs dégâts sont moyens. La principale caractéristique de ce navire est son accès à un mode de tir alternatif. L'activation du mode de tir en rafale augmente les dégâts des obus AP, mais diminue la précision des canons. Le Numancia est également armé de quatre tubes lance-torpilles triples à rechargement rapide. Cependant, les torpilles sont lentes et n'infligent que peu de dégâts.

Le navire possède une bonne dissimulation ainsi que d'une vitesse et d'une manœuvrabilité correctes. En revanche, il a peu de points de structure et dispose d'une faible batterie AA.

Les consommables disponibles sont la recherche hydroacoustique et le tir AA défensif, ainsi qu'un chasseur dans un emplacement séparé.

Statistiques: 

Croiseur espagnol Numancia, rang VIII

Points de structure – 34500. Revêtement - 25 mm. Durée des incendies: 30 s.
Protection anti-torpilles - 13 %.

Batterie principale - 2x2, 1x3 203 mm. Portée de tir - 14.4 km.
Dégats maximum HE – 2850. Pénétration HE - 34 mm. Chances d’incendie – 17%. Vitesse initiale HE - 814 m/s.
Dégats maximum AP - 4500. Vitesse initiale AP - 814 m/s.
Temps de rechargement - 11.0 s. Temps de rotation à 180° - 18.0 s. Dispersion maximum - 132 m. Sigma – 2.00.
Tir en rafale:
Temps de rechargement - 42.0 s. Intervalle entre salves - 1.0 с. Tirs par série : 3. Dégâts des AP: +25%. Dispersion des obus: +25%.

Frappe aérienne (ASM)
Temps de rechargement - 30.0 s. Escadrons disponibles - 2. Avions par escadrons - 1. Portée maximum - 7.0 km. Grenades par avion - 2. Dégâts max d’une grenade - 4200.0.

Tubes lance-torpilles - 4x3 533 mm.
Dégâts maximum - 11967. Portée - 8.0 km. Vitesse - 59 kt. Temps de rechargement - 76 s. Temps de rotation à 180° – 7.2 s. Détectabilité des torpilles - 1.2 km.

Batterie secondaire:
4x2 105.0 mm, portée - 6.6 km.
Dégats maximum HE – 1200. Chances d’incendie – 5%. Vitesse initiale HE - 900 m/s

Armement AA: 6x1 20.0 mm., 8x2 37.0 mm., 4x2 105.0 mm.
DCA courte portée: Dégats continus par seconde - 46, précision - 85 %, zone d’action - 2.0 km;
DCA moyenne portée: Dégats continus par seconde - 35, précision - 90 %, zone d’action - 3.5 km;
DCA longue portée: Dégats continus par seconde - 102, précision - 90 %, zone d’action - 5.2 km;
Explosions flak par salve - 4, Dégâts par explosion - 1400, zone d’action 3.5 - 5.2 km.

Vitesse maximum - 33.5 kt. Rayon de giration - 710 m. Temps de basculement du gouvernail – 9.2 s. Détectabilité par la mer – 10.4 km. Détectabilité par les airs – 6.4 km. Détectabilité après tir depuis la fumée – 5.9 km.

Consommables disponibles:
1er emplacement – Équipe de contrôle des avaries
2nd emplacement – Recherche hydroacoustique / Tir AA défensif
3e emplacement - Chasseur

Les statistiques sont listées sans modificateur de commandant ou d’amélioration. Ces statistiques sont suceptibles de changer durant les tests.

Pourquoi ce nom?

Dans l'histoire de nombreux pays, il existe des batailles légendaires comme la bataille des Thermopyles qui a immortalisé les 300 Spartiates, ou la bataille d'Alamo. Elles sont devenues des mythes nationaux.

En Espagne, l'une de ces histoires est la longue défense de la ville de Numancia contre les légions romaines par les Celtibères au IIe siècle av. J-C. Cette histoire est devenue un symbole d'héroïsme, de sacrifice et de gloire nationale. Cervantes lui-même a consacré une pièce de théâtre au siège de Numancia. Lors de l'invasion napoléonienne de l'Espagne, cet évenement a connu un regain d'intérêt et en 1818, un navire de guerre - un voilier de 74 canons - a été baptisé Numancia pour la première fois.

Lorsque les ruines de la ville historique de Numancia ont été découvertes en 1860, une frégate cuirassée entrée en service quatre ans plus tard a reçu le même nom. Elle a servi dans la marine espagnole pendant près d'un demi-siècle et est entrée dans l'histoire comme le premier cuirassé à avoir fait le tour du monde pendant la première guerre du Pacifique (1864-1871). Numancia est aujourd'hui le nom d'une frégate lance-missiles de la marine espagnole. Cependant, à la fin des années 1930, lorsque notre navire aurait pu être construit, le nom était vacant. Nous avons décidé que le nouveau croiseur serait digne de ce nom historique.


Cuirassé italien Ruggiero di Lauria, rang X


En 1921, l'ingénieur Ferdinando Cassone présente l'idée d'un croiseur de bataille doté de huit canons de 457 mm et d'une vitesse de 35 à 40 nœuds. Ce projet de navire était le plus grand jamais conçu pour la marine italienne. Pour réduire la longueur du navire, il est proposé de placer les chaudières au-dessus des moteurs dans un arrangement à deux niveaux. La protection contre les torpilles était également unique : les détonations étaient dirigées vers une chambre d'expansion externe, d'où les gaz étaient dissipés par un système de conduits. 

Le Ruggiero di Lauria est armé de huit canons de 457 mm en quatre tourelles doubles. Les canons tirent des obus SAP très puissants, ainsi que des obus AP aux caractéristiques standard et souffrent d'une courte portée de tir.

Le navire a une vitesse élevée, un bon blindage et est plutot furtif. Ses inconvénients : une citadelle haute, peu de points de structure pour son rang et une mauvaise maniabilité.

Les consommables disponibles sont: l'équipe de réparation améliorée, qui restaure 33% des dégâts subis par la citadelle, ainsi qu'un choix entre un chasseur et un avion de reconnaissance. 


Statistiques du navire: 

Cuirassé italien Ruggiero di Lauria, rang X

Points de structure – 79200. Revêtement - 32 mm.
Protection anti-torpilles - 39 %.

Batterie principale - 4x2 457 mm. Portée de tir - 19.2 km.
Dégâts maximum AP - 14900. Vitesse initiale AP - 762 m/s.
Dégâts maximum SAP - 16600. Pénétration SAP - 114 mm. Vitesse initiale SAP - 757 m/s.
Temps de rechargement - 30.0 s. Temps de rotation à 180° - 30.0 s. Dispersion maximum - 210 m. Sigma – 1.80.

Frappe aérienne (ASM)
Temps de rechargement - 30.0 s. Escadrons disponibles - 2. Avions par escadrons - 1. Portée maximum - 11.0 km. Grenades par avion - 2. Dégâts max d’une grenade - 4900.0.

Batterie secondaire:
8x2 135.0 mm, portée - 7.3 km.

Armement AA: 6x4 37.0 mm., 20x6 20.0 mm., 10x2 37.0 mm., 8x2 135.0 mm.
DCA courte portée: Dégats continus par seconde - 252, précision - 70 %, zone d’action - 2.0 km;
DCA moyenne portée: Dégats continus par seconde - 392, précision - 75 %, zone d’action - 3.5 km;
DCA longue portée: Dégats continus par seconde - 70, précision - 75 %, zone d’action - 4.6 km;
Explosions flak par salve - 4, Dégâts par explosion - 1540, zone d’action 3.5 - 4.6 km.

Vitesse maximum - 35.0 kt. Rayon de giration - 1000 m. Temps de basculement du gouvernail – 17.0 s. Détectabilité par la mer – 15.2 km. Détectabilité par les airs – 12.5 km. Détectabilité après tir depuis la fumée – 16.7 km.

Consommables disponibles:
1er emplacement – Équipe de contrôle des avaries
2nd emplacement – Équipes de réparation
3e emplacement - Chasseur/Avion de reconnaissance

Les statistiques sont listées sans modificateur de commandant ou d’amélioration. Ces statistiques sont suceptibles de changer durant les tests.

Pourquoi ce nom?

En Europe, le XIIIe siècle a été l'apogée de la chevalerie médiévale, avec une myriade de campagnes et de batailles. Nombreux sont ceux qui citeront les grands rois et les commandants célèbres de cette époque, mais il est peu probable qu'ils se souviennent aussi des commandants navals exceptionnels.

Ruggiero di Lauria (1250-1305) - un Italien au service du royaume espagnol d'Aragon, la plus grande puissance maritime de l'époque s'étendant le long des rives de la Méditerranée occidentale. Ce talentueux commandant portait à juste titre le titre honorifique de Grand Amiral du royaume, battant régulièrement les escadres françaises au large des côtes italiennes, espagnoles et maltaises. Il n'est pas surprenant que, dans la marine de l'Italie unifiée, le nom de Ruggiero di Lauria ait été donné au cuirassé de tête d'une série de trois navires qui, au moment de sa mise en chantier en 1881, était le plus puissant du monde. Les deux autres navires portaient les noms des célèbres commandants de la marine vénitienne Francesco Morosini et Andrea Doria. Le cuirassé a servi dans la Regia Marina jusqu'en 1909.

Aujourd'hui encore, le grand amiral du XIIIe siècle n'est pas oublié : le patrouilleur polyvalent Ruggiero di Lauria est actuellement en construction au chantier naval de La Spezia. Nous avons décidé que notre nouveau cuirassé italien serait digne de ce glorieux nom chevaleresque.

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