GUIDE, Kamikaze

Bonjour à tous !

Aujourd'hui, le kamikaze. 

Guide créé par  AprilWhiteMouse et traduit par Mirdwen. Merci beaucoup à eux !

Guide plus ou moins mis à jour^^

Le Destroyer Kamikaze, navire premium tier 5 de la Marine Impériale Japonaise

Remerciement spécial à DarkMidnight pour sa générosité et son aide dans ce guide.

Résumé rapide : Un bon vieux destroyer japonais avec des torpilles fantastiques, une bonne vitesse, une dissimulation excellente et des canons à courte portée qui rechargent lentement.

Navires en jeu les plus proches : Kamikaze R & Fujin

Degré de ressemblance : Clone / Sister-ship / Même classe / Rôle similaire / Unique

Ces 3 navires sont tous des clones. Ils sont absolument identiques, à l’exception du motif de leur camouflage. Le Fujin a un camouflage jaune, noir et orange, sur le thème d’Halloween. Le camouflage du Kamikaze R est inspiré d’une peinture célèbre « La Grande Vague de Kanagawa », sur une base bleue et blanche. Les motifs du camouflage du Kamikaze  sont conformes aux normes japonaises, sur base de vert olive.

L’autre navire le plus proche du Kamikaze est le Minekaze, navire de la classe (ou sous-classe) qui le précédait. Ils partagent les mêmes canons, la même dissimulation et les mêmes torpilles, mais diffère en agilité, en agencement de canons et en angles de torpillage. Ce navire de l’arbre technologique n’est cepepdant qu’une pâle copie de ce qu’il a été. Si vous avez apprécié l’ancien Minekaze, les sœurs Kamikaze vous aideront à retrouver votre ancien amour.

AVANTAGES :

-          Une copie conforme du Fujin et du Kamikaze R, identique en tous points excepté l’apparence du camouflage ;

-          Équipé des meilleures torpilles disponibles à son tier, avec un rechargement rapide ;

-          d'excellents obus HE pour un Destroyer, avec un alpha de 2.000 de dégâts et 8% de chance d’allumer un feu de base, par obus ;

-          Une tourelle en 2^e position qui pivote sur 360°, lui permettant de réacquérir ses cibles rapidement lorsqu’il change de direction ;

-          Une bonne vitesse maximale de 37.5 nœuds, couplé à un faible rayon de giration de 550 m et un bon temps de basculement du gouvernail de 2.9 s ;

-          Une dissimulation fantastique de 6.2 km de base (détection de surface) qui peut être réduite à 5.4 km.

DÉFAUTS :

-          Une copie conforme du Fujin et du Kamikaze R, identique en tous points excepté l’apparence du camouflage ;

-          Vulnérable, avec une faible quantité de points de structure pour un Destroyer tier 5 ;

-          Des canons qui pivotent lentement, avec un temps de rotation de 25.7 s pour 180° ;

-          Cadence de tir très lente, de 6 coups par minute, d’où un DPM médiocre ;

-          Portée de tir de la batterie principale horrible (7.6 km maximum);

-          Extrêmement vulnérable à tout repérage aérien, étant dans l’incapacité totale de s’en défendre ;

-          Les navires tier 5 peuvent affronter des navires jusqu’au tier 7 jusqu’à 40% du temps. Ce tier inclut des navires premium équipés de radars. (je ne garanti pas du tout ces statistiques)

Kamikaze R. Fuji. Kamikaze. Ces navires ont eu énormément de succès, même s’ils sont tous identiques, avec une apparence différente. Si le Gremyashchy n’existait pas, ils seraient sans l’ombre d’un doute les meilleurs Destroyer de tier 5 (NdT : ils sont actuellement les meilleurs DD de ce tier, le Gremyashchy ayant un peu perdu de sa superbe). Et ce n’est pas difficile de voir pourquoi. Ils sont rapides. Ils sont discrets. Leurs proies sont d’infortunés joueurs débutants qui n’ont pas encore découverts toute la puissance du ZQSD. Il n’y a que très peu de choses aussi frustrantes pour un joueur de Cuirassé que d’être poursuivi par ces 3 navires. Wargaming a officiellement annoncé que, tout comme le Gremyashchy et l’Imperator Nikolai I, à partir du 20 janvier 2017, ces navires ne seront plus disponibles à la vente, et qu’il est peu probable de les voir apparaître dans des concours. C’est votre dernière chance pour obtenir une de ces reliques (NdT : raté, trop tard, désolé). Voyons un peu pourquoi Wargaming retire ces navires de la vente.

Options

Pas de surprises ici.

Consommables :

-          Equipe de contrôle des avaries ;

-          Générateur de fumée ;

-          Boost de moteur

Modules à installer :

-          3 emplacements, disposant des options standards pour les Destroyers

Camouflage premium :

-          Standard, de tier 3 à tier 5. Procure un bonus de 30% de gain d’expérience, 3% de réduction de la distance de détection en surface, et 4% de réduction de la précision des tirs ennemis.

-           

Le détail de la proue des 3 sister-ships de la classe Kamikaze. Kamikaze R (bleu), Fujin (orange) et Kamikaze (vert)

Puissance de feu :

Batterie principale : 4 tourelles équipées de canons de 120 mm. Une à la proue, une entre les cheminées, et deux sur la poupe, séparées par la superstructure. Cette disposition ne permet de ne tirer qu’un seul canon directement devant ou derrière le navire.

Torpilles : 6 torpilles Type 92 dans 3x2 tubes lance-torpilles

Il y a longtemps, les canons des Destroyers de classe Kamikaze méritaient à peine qu’on en parle, à part pour se moquer de leur faible DPM. Toutefois, avec le changement apporté aux Destroyer japonais, ils sont devenus un peu plus intéressants. Le Kamikaze est équipé des Type 120 mm/45 3^e année, qui existaient avant le changement du patch 0.5.15 de fin novembre 2016. Pour résumer, ces canons lui procurent des obus HE qui frappent plus fort et qui ont une meilleure chance d’incendie que les canons que l’on trouve actuellement sur les Destroyer japonais.

Ces vieux canons peuvent tirer une salve complète que votre adversaire sentira passée. Cependant, cette puissance est contrebalancé par une faible distance de tir (7.6 km), une rotation des tourelles lente (7°/s) et une cadence de tir lamentable (6 obus par minute). Il vaut mieux s’en servir avec parcimonie. Dans l’idéal, il conviendrait de ne s’en servir que pour achever une cible en fin de vie. Visez la superstructure des croiseurs et des cuirassés, ou essayer de toucher la partie au niveau des moteurs pour les destroyers. Il se pourrait, avec un peu de chance, que vous mettiez le feu à votre adversaire, ce qui est particulièrement amusant lorsqu’ils viennent d’utiliser leur équipe de contrôle des avaries.

En revanche, avec ces canons, vous ne gagnerez aucun duel au corps à corps engagé avec un destroyer spécialisé dans les combats de surface. Le Kamikaze n’est pas non plus fait pour tirer en eau libre sans être détecté en retour, ne disposant que d’une petite fenêtre de 100 m entre sa portée et sa distance de détection minimale pendant le tir (NdT : cette mécanique connue sous le nom de « stealthfiring » n’existe plus de nos jours). Cependant, grâce à la très bonne dissimulation du Kamikaze, vous devriez être capable de tirer la première salve avant votre adversaire, si vous avez absolument besoin de l’engager au canon. Avec une trajectoire de tir plate et une bonne vitesse de sortie des obus à la bouche du canon, la précision de ses tirs est très bonne. En principe, vous devriez pouvoir mettre au moins deux bonnes salves avant de craindre des représailles. Avec une bonne visée, vous pouvez retirer un bon tiers de vie à un Destroyer ennemi avec ces deux salves, et potentiellement le sortir.

Donc, même si les canons du Kamikaze ne sont pas à proprement parler bons, ils ont tout de même quelques atouts. N’hésitez pas à vous en servir lorsque l’occasion se présente.

Mais regardons la vérité en face : le Kamikaze est avant tout un destroyer destiné au torpillage des cibles ennemies, et c’est facilement le meilleur de son tier pour faire ça. Ses torpilles sont rapides, elles frappent dur avec une bonne portée, et une vitesse de rechargement ridiculement faible de 47s. Et c’est ce temps de rechargement combiné avec ses 3 tubes lance-torpilles doubles qui en font un si formidable prédateur opportuniste. La possibilité de gérer finement chacune de ses salves de torpille rend ce navire plus flexible que les navires équipés de  tubes lance-torpilles triples. Le temps qu’une salve de torpille ai terminé sa course, vous êtes quasiment prêt à tirer la suivante. Ce qui signifie que vous pouvez tirer votre seconde salve de torpille alors que les rouges sont encore en train d’essayer de récupérer des dégâts de la première.

Dans les mains de joueurs chevronnés, ce contrôle leur permet d’engager jusqu’à 3 cibles à la fois, ou d’utiliser un seul des 3 couples de tubes lance-torpilles, gardant les 2 autres pour finir leur proie blessée. Cette flexibilité ne doit pas être sous-estimée et permet toutes sortes de tactiques.

Dès qu’un Capitaine expérimenté est placé à son bord, le potentiel de cette plate-forme d’armement grimpe à un niveau obscène. Les compétences de Capitaine peuvent lui permettre de descendre le rechargement de ses torpilles à 42 s, et lui permettent de torpiller ses cibles sans être vu sur une distance de 1.6 km. Compte-tenu de la progression des joueurs aux tier 4 et 5, le Kamikaze rencontre souvent des paquets de cibles qui n’ont pas encore appris l’importance de faire varier leur vitesse et leur direction. L’apprentissage pour ces pauvres agneaux se fait alors dans la douleur. Des parties à 100.000 de dégâts ne sont pas rares, dans ce cas.

Des fois, c’est simplement trop facile. La plupart des succès du Kamikaze sont permis par les erreurs évidentes (de notre point de vue) commises par les ennemis. Bien qu’il ait vu exploser la poupe du navire le précédent sous une  salve de torpille tirée de flanc, ce second Wyoming a poursuivi sa route comme si de rien n’était pour mourir d’une salve d’un deuxième Kamikaze.  Il est impératif, lorsque vous suspectez qu’un de ces destroyer soit dans les parages, que vous commenciez à modifier régulièrement votre vitesse et votre direction. Seulement 3 ou 4 torpilles sont nécessaires pour couler un cuirassé de tier 4 et 5.

Manœuvrabilité :

Vitesse maximale : 37.5 nœuds

Rayon de giration : 550 m

Temps de basculement du gouvernail : 2.9 s

Le Kamikaze est un destroyer rapide et agile. Dans la répartition de son matchmaking, sa vitesse de 37.5 nœuds est correcte, sans être époustouflante. Au tier 5, le Minekaze le dépasse avec une vitesse maximale de 39 nœuds. Lorsqu’il rencontre des tiers 7, il se retrouve confronté à des navires rapides, comme les destroyers soviétiques, qui peuvent facilement dépasser 40 nœuds. Cependant, il a largement assez pour se rendre d’un point A à un point B et décider de la distance d’engagement avec ses adversaires. Cependant, il doit rester sur ses gardes lorsqu’un chasseur de destroyer est dans les parages.

Endurance :

Points de structures : 11.100

Épaisseur de blindage maximum : 14 mm

Épaisseur de blindage minimum de la proue et du pont : 10 mm

Bon, y a pas beaucoup de bonne nouvelles dans cette partie. Bien que le Kamikaze n’ait pas la plus faible quantité de vie à son tier (cette infortune revient au Minekaze), il a la seconde plus faible quantité. Les autres destroyers de tier 5 ont au minimum 200 points de structure supplémentaires. Ce point faible devient vraiment apparent lorsqu’il doit affronter des chasseurs des destroyers, comme le Gnevny, le Nicholas ou le Gremyashchy, ou des navires de plus haut tier. En règle générale, essayez de ne pas vous faire tirer dessus, ça ne se finirait pas bien.

Discrétion et camouflage :

Distance de détection en surface : 6.2 km

Distance de détection par les airs : 3.1 km

Distance de détection en surface la plus faible possible : 5.4 km

Pénalité à la détection pendant le tir : + 3.6 km (pour 7.6 km de portée de tir) (NdT : cette pénalité a été modifiée et est désormais égale à la différence entre la portée maximale de tir et la détection du navire. En d’autres termes, le « stealthfire » en pleine eau n’est plus possible).

Le Kamikaze, comme le Minekaze, a la meilleure dissimulation de son tier. Avec son camouflage premium, il jouit d’une fenêtre de tir de 1 km pour ses torpilles, sans craindre d’être détecté. Cependant, lorsque le Capitaine possède la compétence « Expert en dissimulation », sa distance de détection surface chute à 5.4 km. Avec cette amélioration, le Kamikaze devient vraiment effrayant avec une fenêtre de tir de ses torpilles sans être détecté de 1.6 km. La plupart des attaques de torpilles auront lieu aux alentours de 6 km. Il est donc facile de comprendre pourquoi ce navire s’en sort aussi bien, depuis si longtemps. La possibilité de lui affecter des Capitaines vétérans sans aucune pénalité lui permet de profiter d’un avantage en détection significatif sur ses rivaux, moins entraînés.

La modification des compétences du Capitaine proposée pour le patch 0.6.0 permettra essentiellement de diminuer sa mainmise sur cette compétence d’expertise en dissimulation contre ses adversaires de tier 5 et 6. Concrètement, cela signifie que les détections et engagements entre destroyers se feront à une distance plus courte qu’auparavant. Cela joue en faveur des destroyers spécialisés dans les canons, comme le Nicholas et le Farragut. Les affuts de 127 mm US ont du mal à être efficace de loin, mais sont mortels de prêts. Alors qu’avant, un Farragut était détecté en général autour de 7.3 km, il sera désormais repéré aux alentours de 6.6 km. (NdT : je ne me rappelle pas exactement de quoi il est question, dans cette refonte des compétences de capitaine … toujours est-il que la dissimulation exceptionnelle des Kamikaze et consorts leurs permettent toujours de choisir s’ils souhaitent, ou non, engager les autres destroyers, comme bon leur semble).Ceci est a combiner désormais avec l’adversité que les tier 5 sont régulièrement amenés à affronter. Les chances de croiser des tier 7 ont doublé depuis la fin de l’été 2016 (NdT : oui, je sais, ça fait rêver, mais avant, les tier 5 tombaient beaucoup moins fréquemment sur des navires de tier 7). Le Kamikaze sera régulièrement dans match d’un niveau supérieur au sien, quasi 40% du temps. En plus des risques habituels à affronter des adversaires d’un niveau plus élevé, cela signifie également croiser des navires premium équipés d’un radar. Tous les commandants de Kamikaze doivent avoir conscience qu’un Indianapolis, un Atlanta et un Belfast sont équipés de radars et sont capables de vous repérer jusqu’à 8.5 km de distance, bien au-delà de la portée maximale de vos torpilles et canons (NdT : les portées exactes des radars sont de respectivement 10 km pour l’Indianapolis, 8.5 km pour l’Atlanta et le Belfast). En aucun cas, vous ne devez vous aventurer dans ce rayon de 8.5 km de ces navires, de peur de leur donner une raison d’activer leur radar et de vous envoyer, joli petit destroyer vert, au fin fond de la mer.

Bien que la dissimulation du Kamikaze soit excellente, toutes les précautions devront être prise afin que votre cible ne soit pas informée de votre présence dans les parages, du moins tant que vos torpilles ne sont pas sur le point d’atteindre votre cible. En effet, lorsque les ennemis savent que vous les chassez, vos chances de les toucher à la torpille diminuent considérablement. Si vous vous obstinez, votre succès dépendra de leurs erreurs. A ce stade, arriver à les surpasser pour les torpiller devient excessivement difficile, et vous avez tout intérêt à désengager complètement, en les laissant dans le doute. Dernière référence à son camouflage : sans lui, ce navire n’est pas différent d’un Kamikaze R ou d’un Fujin. Son motif de camouflage est la seule chose qui le distingue des autres. Vous ne sauriez les différencier, sans lui.

Défense anti-aérienne :

Calibre des batteries anti-aériennes : 7.7 mm

Zone couverte par les batteries anti-aériennes : 0.7 km

Dégâts par seconde des batteries anti-aériennes : 13.8

Les avions sont une malédiction pour les navires de la classe Kamikaze. Non seulement ils annulent l’avantage procuré par la dissimulation, mais vous ne disposez d’aucun moyen de vous débarrasser d’eux s’ils décident de vous suivre. De cette façon, un bon samaritain à bord d’un CV peut très facilement neutraliser un Kamikaze. Il le tiendra éclairé pour le reste de sa flotte pour tous les canons qui le souhaiteront, et chacune de ses torpille sera détectée dès l’instant d’où elles sortiront de leurs tubes. Votre seule échappatoire consiste à vous rapprocher d’un navire allié et d’espérer qu’il ait assez de défense anti-aérienne pour convaincre les avions de déguerpir.

Le Kamikaze R est sans conteste le plus séduisant des 3 sister-ships. Si vous voulez que les Cuirassés se fassent dessus, formez une division de 3 navires de classe Kamikaze. Accordez-vous des points bonus si aucun des 3 n’est habillé de la même façon.

Impressions globales :

Prise en main : A la portée de tous / Facile / Nécessite un effort / Compliquée

Potentiel du navire : Faible / Moyen / Elevé / Monstrueux

Obtenir régulièrement de bons résultats dans un destroyer orienté sur l’utilisation des torpilles est compliqué. Pour les commandants inexpérimentés, cela conduit fréquemment à des dégâts énormes sur une partie, et pas grand-chose sur la suivante, la réussite semblant souvent provenir des erreurs des ennemis plutôt que de la réussite du commandant. Les proies de ce navire sont les joueurs inexpérimentés, et ceux trop confiants.

Pour tirer la quintessence de ce navire, il faut maîtriser quelques compétences. Il faut connaître non seulement le fonctionnement du système de détection, mais également le comportement des joueurs. Il faut être capable d’anticiper les déplacements que les différents navires sont susceptibles d’effectuer, selon différents scénarios. Cela permet de toucher à la torpille sans tenir compte de l’l’indicateur de visée, en prédisant les variations de vitesse et de course des cibles. Les meilleurs commandants arriveront à influer sur la direction de leurs cibles, afin de faciliter leurs frappes de torpilles, bien souvent en se révélant eux-mêmes, stratégiquement. C’est vraiment effrayant à voir.

La simple menace causée par la présence d’un Kimakaze bien joué peut bloquer une avance et retarder bien plus de navires qu’il ne devrait avoir le droit d’intimider.

Résumé de la souris :

-          Surpuissant quand tout fonctionne bien ;

-          Ce navire vit et meurt sur sa capacité à rester caché, et sur un usage convenable de ses torpilles ;

-          Ne sous-estimez pas ses canons. Ils peuvent causer une quantité surprenante de gros dégâts sur une courte période. Ils sont excellent pour finir des cibles ;

-          Les radars sont terrifiants.

C’est absolument ma faute si le Kamikaze est en ce moment en vente sur le serveur Nord Américain. Je l’ai demandé.

Cette vente de Kamikaze arrive dans la foulée de la modification de la ligne des destroyers japonais, qui fut globale. Son timing peut paraître de mauvais gout. Le Kamikaze et le Minekaze était tellement semblables. Maintenant que ce dernier à été modifié, vous avez le privilège de pouvoir dépenser votre argent pour pouvoir vous procurer l’original. Cela vous permet de conserver votre style de jeu que vous trouviez si agréable. Et soyons clair tout de suite : la classe des Kamikaze est surpuissante dans l’actuelle meta. Ils peuvent avoir leurs faiblesses – en particulier face aux porte-avions et aux chasseurs de destroyers bien joués – mais ils restent bien plus puissant que de raison. Honnêtement, je ne pense pas que le Kamikaze sera de nouveau vendu après le patch 0.5.15. Je le voulais disponible avant le patch, mais ce n’était pas à moi de prendre cette décision.

Mais maintenant qu’il est disponible, qu’est-ce que je pense de lui ? d’un côté, je suis contente que les joueurs aient une nouvelle opportunité de prendre ce navire qu’ils avaient peut être raté précédemment. De l’autre côté, je m’inquiète que certains voient ça comme une méthode pour mettre la pression sur les joueurs afin qu’ils ouvrent leurs portefeuilles. Le Kamikaze, le Fujin et le Kamikaze R ne seront plus vendus à l’avenir. Alors autant je suis contente que le plus de joueurs possible aient accès à ce qui est une excellente plateforme d’entrainement pour un capitaine japonais, autant, pour le bien du jeu, je ne suis pas triste de voir Wargaming le retirer.

Est-ce que je le recommande ?

Oui. C’est un petit monstre surpuissant. Si vous n’aimez pas le stylee de jeu des destroyers japonais, il n’est pas fait pour vous. Il galère un peu en bataille co-op puisque les bots font automatiquement course vers vous (ils ne tirent pas tant que vous n’êtes pas détecté, mais ils savent toujours ou vous êtes). Mais vous avez une puissance de frappe permettant de couler tous les navires pilotés par ces bots, avec 6 touches de torpilles.

Dans son ensemble, c’est la quintessence d’un destroyer japonais centré sur le torpillage. Il va devenir très prochainement une rareté. Si vous hésitiez sur cette acquisition, c’est maintenant.

-          Pour la progression en bataille aléatoire :

Absolument. La classe Kamikaze se comporte mieux que bien, et pas qu’un peu. Ça en fait un navire idéal pour entrainer des Capitaines. Avec les changements proposés pour le patch 0.6.0, ça fera un navire parfait pour entrainer d’autres commandants.

-          Pour le compétitif :

Il est sans aucun doute meilleur que le Minekaze ou le Mutsuki. Son seul défaut est qu’il ne peut pas gérer les autres destroyers si facilement. Cela dit, cela reste un bon choix dans un environnement compétitif, tant que vous êtes conscient de ses faiblesses.

-          Pour les collectionneurs :

Des 3 navires de la classe Kamikaze jusqu’à présent, celui-ci au moins à quelques mérites historiques et porte le nom d’un navire qui a existé. Il a eu une carrière distinguée, incluant sa survie dans un engagement contre des destroyers britanniques, et à survécu à la guerre. Pour les vétérans de World of Warships sur le serveur Nord Américain, elle a été un peu comme une baleine blanche : disponible sur les autres serveurs, mais pas ici. Pour ceux qui possèdent le Fujin et le Kamikaze R, je suis sûre qu’il existe la tentation de « compléter la série ». Je sais que je suis tentée.

-          Pour le fun :

Je ne peux pas le recommander assez. C’est un navire très plaisant, tant que votre conscience vous permet de massacrer des bébés phoques sans remords. Je suis canadienne, donc évidemment, je considère que tuer des bébés phoques est acceptable.

Vous avez déjà le Kamikaze R et le Fujin ? Vous ne ressentez pas le besoin de compléter la série ? Moi, si. Je suis aussi bête que ça.

Comment participer à la récolte de fourrure ? (vous êtes un monstre !)

Essayons quelque chose d’un peu différent. Pour vos consommables, prennez la version premium du générateur de fumée et de l’équipe de contrôle des avaries. Ne soyez pas honteux de dépenser un peu plus pour ceux-ci. Ils vous aideront à garder votre navire vivant, et vous êtes trop fragile pour laisser passer cette chance.

Modules recommandés :

Le choix des modules sur le Kamikaze est plutôt simple :

-          Installez Modification du magasin 1, pour diminuer le nombre de tremblement de terre causés par vos explosions ;

-          Ensuite, choisissez Modification du système de visée 1 ;

-          Enfin, prenez n’importe lequel des choix sur le 3^e emplacement. Ou pas. Ils sont tous mauvais.

Compétences recommandées pour le Capitaine :

-      tier, prenez maintenance préventive. C’est probablement l’un des meilleurs choix pour les destroyers, à ce tier ;

-          Nous avons besoin d’ultime résistance au niveau 2 ;

-          Il y a plein de super compétence au niveau 3. Choisissez entre expertise dans l’armement des torpilles et superintendant pour votre premier passage. Je recommande le dernier d’abords, ensuite aller jusqu’au niveau 4, vous reviendrez plus tard ;

-          Enfin, apprenez expert en dissimulation.

Vous verrez que pour la plupart des destroyers, les compétences maintenance préventive + ultime résistance + superintendant + expert en dissimulation formera le cœur de votre développement de capitaines, dans le nouveau système. Il y aura des exceptions, mais la classe des Kamikaze n’en font pas partie. Sur cette base, vous pouvez compléter selon vos préférences.

Vous pouvez essayer notre outil de simulation des compétences de capitaines sur ShipComrade’s http://shipcomrade.com/captcalc

Traduction par Mirdwen (serveur EU) le 16 octobre 2018.

Build de compétence que je recommande pour la classe des Kamikaze (mais sinon, tout capitaine de la branche du Shimakaze conviendra parfaitement) : http://shipcomrade.com/captcalc/0100000000000011001001000000001119